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A 36 ans, Kyan Khojandi est un auteur confirmé du monde des spectacles. C’est également toujours un bon client pour un podcast. Cet homme comique, mais pas que, fait preuve d’un recul assez instructif sur la vie et le temps qui passe. Il se livre à cœur ouvert auprès de sa consœur Fanny Ruwet pour son premier épisode. Coup de maître.

 

Lien vers l’épisode

Pourquoi écouter cet épisode de Les gens qui doutent

Cours, joue et écris ! Tel est le mantra de cet artiste obsédé par le bonheur afin d’éviter de connaître à nouveau une nouvelle dépression comme celle qui l’a terrassée il y a 10 ans. Se bouger, trouver des envies qui stimulent son adrénaline et écrire sont ses moyens de lutter contre le vide et d’avancer. Les comiques ont souvent une âme complexe et une grande finesse d’analyse des situations. Cet épisode en est l’illustration.

Kyan parle de ses méthodes pour trouver des idées, écrire et monter, de son rapport à la scène et de ses angoisses de créateur. A 36 ans, il se sent apaisé et plus sûr de lui. Son avant-dernier spectacle Pulsion est disponible en intégralité sur YouTube. N’hésitez pas à le regarder après avoir écouté ce podcast. Vous passerez un bon moment et vous aurez l’impression de pouvoir lire les pensées de cet acteur lorsqu’il est sur scène.

Bonne écoute

Verbatim

Les plus grands albums de la musique ont été composés par des mecs qui n’avaient jamais rien fait avant. Il y a un truc, un nectar. Il faut toujours faire confiance aux jeunes talents.

J’ai eu tout ce que je voulais quand j’étais enfant : devenir comique, raconter des histoires et avoir tous les chevaliers du zodiaque.

Quand les gens te tournent le dos, c’est un bon service qu’ils peuvent te rendre. On ne peut pas convaincre les gens en leur disant qu’ils font fausse route. Cela doit venir de la personne.

J’ai fait un choix dans ma vie : c’est venir à Paris et faire du théâtre. Je venais de voir des scènes et je me suis dit que je voulais vivre ça toute ma vie. C’est la seule fois de ma vie où j’ai eu cette juxtaposition entre qui je suis, où je suis, ce que je veux être et ce que je veux faire.

Le stand-up, ça s’oublie. Si on arrête on a un trac de malade quand on reprend.

Le spectacle vivant t’amène des émotions différentes à chaque représentation. C’est mouvant et c’est pour cela qu’on peut jouer le même truc pendant des années.

Freud dit que tu ne peux pas toucher à une angoisse mais tu peux te déplacer par rapport à une situation pour changer la perception.

A propos de son métier d’auteur

C’est kiffant de savoir que tes idées et des blagues font travailler des gens.

Le vrai travail d’un auteur, c’est de s’autoriser à écrire des idées.

Le spectateur adore être un enquêteur sur ce que tu vas raconter. Il est hyper actif. Être auteur, c’est jouer avec l’esprit des gens et devancer ce que le spectateur va penser. Le divertissement est dans l’enquête que tu donnes au spectateur, dans la chute d’une blague ou d’une histoire.

Moi ce qui me stimule, c’est la recherche de la vérité. Aller mieux, c’est un bon défi.

On a besoin d’intelligence. J’aime les gens qui ont des visions. Ça fait du bien.

Je sais la chance que c’est d’être heureux et de ne plus ressentir des molécules de malheur.

J’ai une philosophie dans ma vie : cours, joue, écris !

Quand tu as une idée, tout devient prioritaire. Il faut absolument la matérialiser et tu chamboules tout ton futur pour qu’elle devienne réalité.

Les idées sont le reflet de la peur de la mort.  Tous les artistes ont peur de la mort.

Le Podcast Contre Toute Attente

L’humoriste belge Fanny Ruwet part à la rencontre des gens qu’elle admire. Son premier épisode a attiré notre attention. Il faudra juger sur la longueur mais cela s’avère prometteur.

 

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